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par Collenot Odile 22 avr., 2024
Et si l’on se débarrassait de la peur de l’échec qui paralyse ? Si on changeait de regard ? Si on prenait du recul ? En fait, si nos échecs nous ouvraient d’autres perspectives ? Le constat Quelles sont les conséquences d’une mauvaise note ? D’un examen raté ? D’un redoublement ? Ces échecs, qui n’épargnent aucun étudiant tout au long de son parcours de formation, finissent parfois par entamer la confiance en soi, l’estime de soi et par créer des freins qui se transforment en croyances limitantes ( « Je suis nul.le » ; « Je ne sais pas faire » ; « Je ne suis pas capable de devenir… » ; « Je ne suis pas assez… » ; « Je suis trop… »… ). Ces croyances seront peut-être nourries par de nouveaux échecs qui viendront les renforcer et la boucle sera bouclée, les étudiants ne parvenant plus à donner le meilleur d’eux/elles-mêmes. Voir l’article du blog « Comment se débarrasser des croyances limitantes qui bloquent les apprentissages ? » Or, Michael Jordan disait « J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. ». Alors pourquoi ne pas voir en chaque échec la possibilité de recommencer pour faire mieux, pour aller encore plus loin ? Pour cela il est nécessaire de réfléchir différemment, de changer le regard qu’on porte à sa propre situation. 
par Collenot Odile 20 mars, 2024
Qu’est-ce qui peut donner le désir de réviser ? Les examens approchent et ce n’est pas toujours évident pour le jeune d’être motivé pour : Se mettre au travail : comment peut-il faire naître en lui ce désir de vouloir vraiment réviser ? Réviser dans la durée : comment garder ce désir d’apprendre ? Or, sans motivation, le jeune ne peut avoir la force nécessaire et l’envie pour réviser convenablement ses cours. C’est pourquoi je vous propose de passer en revue les conditions propices à la motivation et à l’action !  Savoir pourquoi on travaille, rechercher du sens Qu’est-ce qui peut donner le désir de réviser pour réussir (l’année scolaire, l’examen ou le concours) ? La motivation se travaille à court et long terme. Comme pour tout désir, le désir d’apprendre ou de réviser part de l’intérieur de chaque personne. Les professeurs, les parents, les amis, la famille ne peuvent pas faire à la place du jeune. Celui qui révise est l’auteur de son parcours et il rencontrera probablement des difficultés… qu’il pourra surmonter sous trois conditions : quand il est passionné ; parce qu’il a un projet : réussir une chose à laquelle il croit, qui va lui apporter un plus, qui représente une étape vers un objectif à long terme ; parce que la situation présente a une signification particulière pour lui. La question devient alors de savoir comment faire en sorte que les révisions soient au service : d’un ou plusieurs besoins fondamentaux qui animent le jeune . Cela signifie chercher ce qui le “fait bouger” (par exemple : un besoin d’autonomie, de respect de soi, de justice, de reconnaissance, de mouvement, de pouvoir, etc.) ou d’un projet d’être ou de faire (par exemple : être le meilleur, prendre une revanche sociale, rendre fier quelqu’un de cher, créer de belles choses, faciliter la vie des gens, combler un manque, etc.). Ces besoins ou ces projets doivent être incarnés dans le ou les objectifs à long terme que le jeune se fixe. Les objectifs à court terme sont les actions à entreprendre chaque jour, chaque semaine pour atteindre les objectifs à long terme (par exemple, cela peut être d’avoir minimum 15 au prochain contrôle afin de remonter sa moyenne du trimestre). La détermination de ces objectifs sera accompagnée d’un plan d’action.
par Collenot Odile 29 févr., 2024
Quand un enfant ou un adolescent est en difficulté dans sa scolarité, des tensions peuvent rapidement apparaître dans la famille. Ces difficultés deviennent alors le centre de l’attention, des discussions, de la relation entre le jeune et le parent. Pourtant, prendre du recul et changer d’attitude permet l’émergence d’un dialogue constructif et positif soucieux du rythme d’apprentissage de l’enfant ou adolescent. Les attitudes bienveillantes suivantes peuvent servir de guide pour chercher, et trouver, des solutions aux difficultés d’apprentissage. Patience et acceptation de l’erreur Admettre que comprendre prend du temps et que la durée qu’une compréhension complète varie fortement d’un enfant à l’autre en fonction, non pas de son intelligence mais des circuits neuronaux qu’il a déjà mis en place. Ainsi il est fondamental de faire preuve de patience et de ne pas chercher à anticiper les apprentissages en les enseignant précocement alors que parfois l’enfant n’est tout simplement pas prêt à les recevoir. Contrairement à une idée assez répandue, la précocité d’un apprentissage ne garantit pas le niveau de performance à moyen et long terme. En revanche, une fois que l’enfant a appris à son rythme, les compétences installées sont à la fois plus solides et plus consistantes. Dans ses apprentissages le jeune doit apprendre à faire des hypothèses, les vérifier (ou non en cas d’hypothèses erronées), changer d’idée, faire machine arrière, reprendre la marche avant… Et c’est bien l’erreur qui est au centre de cette dynamique, c’est pourquoi elle doit être considéré comme un des piliers de l’apprentissage qui permettront au jeune de développer son intelligence. Vous pouvez retrouver l'article " Les 4 piliers de l'apprentissage " dans le blog. Aider le jeune à apprendre à apprendre Bruno Humbeeck (psychopédagogue et auteur de nombreuses publications dans le domaine de la prévention des violences scolaires) insiste sur l’importance de transmettre une méthodologie d’apprentissage aux enfants et adolescents. Il est utile d’expliquer aux enfants comment fonctionne le cerveau, comment il apprend, quelles sont les conditions propices à un apprentissage efficace, quelles sont les méthodes les plus efficaces pour une mémorisation à long terme. On peut résumer les principales caractéristiques d’une mémorisation efficace comme suit :
par Collenot Odile 19 janv., 2024
Le moment de sélectionner ses vœux dans Parcoursup est arrivé. A ce stade, beaucoup de lycéens et de parents se questionnent : quels sont les pièges à éviter, y a-t-il une ou des stratégies plus efficaces pour maximiser ses chances d’être accepté dans la formation de ses rêves ? Ne pas avoir négligé les étapes de préparation Et en particulier, la toute première étape qui est cruciale : apprendre à se connaître . Il faut avoir pris le temps de réfléchir posément à ses centres d’intérêts, ses forces, ses talents, ses envies, ses motivations, ses priorités dans la vie… et d’évaluer objectivement ses compétences scolaires, sa façon de travailler, sa volonté de s’investir dans des études plus ou moins exigeantes… Il convient également d’avoir identifié les secteurs ou les métiers dans lesquels on pourrait se projeter, de vérifier que les activités et conditions de travail dans chacun de ses métiers correspondent réellement à ce que l’on imagine et à ce qui nous convient. Ces étapes ont demandé du temps, l’orientation est un travail de longue haleine pour s’assurer de construire SON PROJET en cohérence avec son profil scolaire et personnel. S’informer activement Cette phase d’information se fait en deux temps : s’informer tout d’abord sur les métiers (en appréhender la réalité et s’assurer qu’elle corresponde bien à ce qu’on imaginait) et s’informer ensuite sur les formations qui préparent à ces métiers. Les sources d’informations sont nombreuses : le CIO, le site de l’Onisep qui est la référence depuis longtemps, celui de Parcoursup qui également très riche, les salons de l’orientation, les Journées Portes Ouvertes, les MOOC Orientation … Sélectionner ses vœux et définir sa stratégie Parcoursup ! Profiter de la possibilité de formuler jusqu’à 10 vœux Même s’il n’y a pas de nombre minimum de vœux à sélectionner je vous recommande vivement de profiter de la possibilité de formuler jusqu’à 10 vœux sur Parcoursup, soit 10 formations différentes parmi les quelque 23 000 accessibles via la plateforme en 2024. Evidemment votre stratégie de sélection des vœux va être différente en fonction du nombre de filières qui vous intéressent, de la cohérence de votre parcours avec la formation choisie et de la solidité de votre dossier scolaire. Je vous conseille néanmoins de sélectionner : 1. un ou deux vœux « de rêve », autrement dit ce qu’on adorerait faire sans avoir a priori le dossier adéquat 2. un maximum de vœux « réalistes » cohérents avec votre parcours 3. e t impérativement un ou deux vœux de licences non-sélectives de sa fac de rattachement (proximité géographique), par sécurité. Gardez en tête qu’il est important de : Privilégier un bon équilibre entre formations sélectives et non sélectives. Vérifier les exigences académiques et les attendus de chacune des formations Prendre le temps d'estimer vos chances d'admission en analysant les taux d’accès (pourcentage de candidats qui ont obtenu une proposition l'année précédente) ainsi que les places disponibles. Tenir compte des critères d'admission. Dans de nombreux cas, faire un choix cohérent en fonction de votre parcours au lycée (série du bac techno, mention du bac pro ou spécialités du bac général) renforcera vos chances d'être admis. Cela ne vous empêche pas de postuler à une formation qui correspond moins à vos enseignements, mais vous devez prendre en compte que vos chances d'y accéder seront alors plus minces. Vérifier les informations concernant les quotas : le taux de candidats boursiers, de candidats hors secteur géographique ou le profil des admis selon le type de bac. Ce sont des indices précieux qui doivent vous encourager à multiplier vos vœux. Vous renseigner sur les procédures d'admission. Étude du dossier, concours écrits, entretien de motivation ? Selon les modèles, il vous faudra également vous préparer. Avoir, le cas échéant, participé aux JPO des formations (un atout pour motiver vos vœux) Bien motiver chacun de ses vœux, et renseigner son profil (Activités, engagement citoyen…) pour montrer que vous êtes impliqué. Utilisez la possibilité de demander des sous-vœux Les formations dites sélectives dans Parcoursup (Classes préparatoires aux grandes écoles, BUT, BTS…) permettent de faire des vœux multiples c’est-à-dire de postuler dans plusieurs établissements pour un même vœu. Par exemple demander la classe prépa MPSI dans trois lycées consiste à faire un vœu (le type de CGPE) et trois sous-vœux (les différents établissements). Le nombre de sous-vœux est limité à 20 au total à répartir entre les différents vœux multiples que vous ferez. Doublez vos chances grâce aux vœux en apprentissage En plus des 10 vœux (et 20 sous-vœux) dont tous les candidats disposent, vous pouvez formuler 10 vœux supplémentaires (et 20 sous-vœux supplémentaires) pour des formations en apprentissage. Plus de 9000 formations en apprentissage sont accessibles sur Parcoursup en 2024. Il vous suffit de cocher la case "Formations en apprentissage" pour que la liste s’affiche sur la carte. N’oubliez pas que choisir une formation en apprentissage implique de trouver une entreprise prête à vous employer, c’est bien l’étudiant et non pas la formation qui se charge de trouver le contrat d’apprentissage. Pour conclure, n’oubliez pas que le piège numéro UN de Parcoursup c’est le calendrier qui est très serré. Alors anticipez et soyez réactifs ! Et, même s’il ne vous est pas demandé de hiérarchiser vos vœux dans Parcoursup, gardez en tête qu’à l’heure d’accepter telle ou telle formation, il faudra avoir une idée claire et définitive de vos préférences !
par Collenot Odile 26 déc., 2023
Le défi numéro 1 des collégiens, lycéens ou étudiants est d’arriver à apprendre et à mémoriser durablement leurs cours. Le plus souvent on s’épuise à relire ses cours ou à travailler dans l’urgence. Le risque alors est de ne pas construire sur le long terme et de tomber dans les pièges classiques dont les conséquences peuvent être fâcheuses. Je vous propose de détailler les quatre pièges les plus fréquents dans les apprentissages et de vous partager quelques astuces pour les éviter ou les déjouer. 1. L’illusion d’apprentissage ou confondre apprendre et comprendre : C’est une erreur très fréquente, quand on a l’impression de tout savoir parce qu’on a tout compris. Par exemple, on regarde une vidéo ou on lit un cours et on a l’impression que c’est bon comme si la connaissance s’était automatiquement téléchargée dans notre cerveau. Malheureusement ce n’est pas le cas car on a confondu « comprendre » avec « apprendre » ce qui n’est pas la même chose. Évidemment la première étape pour apprendre c’est d’abord de comprendre mais si on s’arrête là, on risque d’oublier très vite. Soyons honnête, combien de fois s’est-on dit devant la correction de l’évaluation qu’on a raté « Ah mais oui je le savais ! » ou « Pourtant j’avais tout compris ! » ? C’est ce que l’on appelle l’illusion d’apprentissage Une fois qu’on a compris une notion, notre cerveau nous envoie inconsciemment des petits messages du type « C’est bon là, tu peux passer à autre chose ! ». Il est indispensable de résister à ce message et de s’assurer que l’on a appris en plus d’avoir compris. Comment faire : mes deux techniques préférées Essayer d’enseigner à son tour ce que l’on a appris à quelqu’un (ou à son chat, son doudou, ou seul devant le miroir) Partir d’une feuille blanche et faire un schéma ou écrire tout ce dont on se souvient du cours. 2. Rester dans sa zone de confort : Il arrive souvent que, inconsciemment, on concentre nos efforts sur les choses qu’on maîtrise déjà. et que l’on évite d’apprendre les concepts les plus difficiles. On a l’impression de bien travailler, d’être efficace et d’avancer vite et, petit à petit, ces fameux concepts difficiles que l’on refuse d’apprendre nous semblent de moins en moins importants. Jusqu’à ce que l’évaluation porte justement sur ces notions difficiles ! Car malheureusement, les concepts qui nous paraissent les plus difficiles sont souvent les plus importants et ceux qui nous permettront d’avancer par la suite dans nos études. Il est donc indispensable de ne pas passer trop de temps dans sa zone de confort et de se mettre chaque jour au défi de « consacrer quelques minutes à essayer de comprendre une notion difficile »
par Collenot Odile 27 nov., 2023
Nous avons vu dans le précèdent article « Réguler ses émotions, ça veut dire quoi ? » pour quelles raisons la régulation des émotions est cruciale chez l’adolescent. Avant de détailler les différentes étapes nécessaires pour cette régulation, j’aimerai revenir un instant sur la notion d’émotions dites « négatives ». Souvent, les jeunes que j’accompagne essaient de retenir leur colère ou de cacher leur peur ou encore de maquiller leur tristesse. La seule émotion qu’ils s’autorisent est la joie, les trois autres émotions étant qualifiées de mauvaises ou négatives. Pourtant ces trois émotions présentent un réel intérêt : La colère qui nous donne une énergie haute pour dominer la situation et lutter. La peur qui nous protège des dangers et assure notre survie. La tristesse qui nous demande de nous concentrer sur nous-même. Utilisées à bon escient, ces émotions sont positives car elles nous permettent de repérer un problème, de l’indiquer efficacement aux autres et de déclencher une action utile pour le résoudre. Pour cela il est indispensable que nos émotions soient adéquates et proportionnées à la situation. Il est donc nécessaire non pas de combatte ses émotions mais de les réguler et cela nécessite quatre étapes : 1 - Identifier son émotion C'est-à-dire repérer dans son corps ou dans ses pensées les signaux qui annoncent cette émotion 
par Collenot Odile 18 oct., 2023
On entend de plus en plus souvent parler de régulation émotionnelle. Pourtant, je ne suis pas sûre que ce concept soit clair pour tous. A titre d’exemple, les jeunes que j'accompagne pensent qu’il suffit de ne pas montrer ses émotions pour savoir les réguler. En fait, savoir réguler ses émotions regroupe les capacités suivantes : · identifier et accepter les émotions, · les comprendre, · et pouvoir adapter son comportement à ses émotions selon l’environnement et le contexte. Il ne faut pas supprimer ou ignorer les émotions, mais bien les intégrer de manière saine et constructive dans nos vies. Pour l’adolescent, la régulation des émotions est cruciale L’adolescence, comme chacun le sait, est une période de grands changements et de bouleversements émotionnels. Le jeune fait face à de nouvelles responsabilités, des pressions sociales accrues, des amitiés changeantes, des engagements amoureux et des défis personnels qui peuvent entraîner des fluctuations émotionnelles importantes. Et ce d’autant plus que son cerveau, en pleine réorganisation, n’est pas physiologiquement équipé pour l’aider à gérer ses émotions. Dans ce contexte, l’accompagner vers une meilleure régulation émotionnelle est essentiel. En effet, apprendre à gérer et à canaliser efficacement ses émotions peut avoir des avantages significatifs : 1. Réduction du stress et de l’anxiété 2. Renforcement des compétences sociales Les émotions non régulées peuvent avoir un impact négatif sur les relations avec les amis, la famille et l’entourage. Savoir exprimer ses émotions de manière constructive favorise une communication ouverte et une meilleure compréhension mutuelle. Le jeune qui maîtrise la régulation émotionnelle est mieux équipé pour communiquer efficacement, résoudre les conflits de manière constructive et maintenir des relations positives et saines. 3. Prise de décisions éclairée En régulant ses émotions, le jeune peut limiter Ses réactions impulsives et commencer à prendre des décisions éclairées, basées sur la réflexion et la logique. 4. Réussite scolaire Le jeune qui est en mesure de gérer son stress, de rester concentré et de surmonter les obstacles émotionnels, parfois douloureux, est plus susceptible d’atteindre ses objectifs qu’ils soient scolaires ou extrascolaires. La régulation émotionnelle favorise le développement de l’identité propre du jeune et de son estime de soi La régulation émotionnelle est une étape clé de la construction personnelle du jeune. Mieux faire face aux défis de sa vie quotidienne, améliorer son bien-être mental, développer ses compétences sociales et prendre des décisions réfléchies, les avantages de la régulation émotionnelle sont nombreux. Il est donc essentiel d’offrir aux adolescents des outils et des ressources pour développer leurs compétences en matière de régulation émotionnelle. C’est ce que je vous propose au travers de mes accompagnements individuels ou ateliers collectifs (n’hésitez pas à me contacter pour plus de renseignement en cliquant sur contact ). Je vous recommande tout particulièrement de permettre au jeune d’étoffer son vocabulaire pour parler de ses émotions avec le jeu de cartes « Sentiments et Besoins » disponible sur le site Outils du Coach .
par Collenot Odile 26 sept., 2023
Depuis que j’accompagne des jeunes, « Je suis nul en maths » est l’une des phases que j’entends le plus souvent. Mais est-ce vraiment une fatalité ? Et si c’était une croyance ? Il s’agit en fait d’une croyance dont l’origine se trouve dans les tous premiers pas que l’enfant fait en mathématiques à l’école. Très tôt, en fonction de ses tous premiers résultats l’enfant rentre alors dans l’une des deux catégories : «bon» ou «pas bon» en maths. Et l’engrenage se met en marche. A force d’entendre à l’école, au collège, à la maison parfois, qu’il n’y arrive pas bien, qu’il n’a pas un esprit logique ou cartésien, et, à force de constater qu’il ne sait pas faire aussi bien que les autres, qu’il doit travailler plus, etc. l’enfant finit par développer cette croyance qu’il est nul en maths ou qu’il n’est pas capable. Il met alors, inconsciemment, tout en œuvre pour donner raison à cette croyance. C’est ce que l’on appelle la prophétie autoréalisatrice : Le «je suis nul en maths» devient «pas la peine d’essayer, je n’y arriverai pas». Quand l’enfant a du mal avec les exercices mathématiques, son cerveau associe les maths à de la douleur ou de la souffrance. Or notre cerveau est programmé pour éviter la souffrance tout en allant vers ce qui lui demande le moins d’effort. C’est pourquoi, face à son exercice de maths, l’enfant reçoit de son cerveau le message « n’essaie même pas, tu n’y arriveras pas. » Deux facteurs permettent à cette croyance de se développer 1 - Pour certains enfants, les mathématiques arrivent trop tôt dans la scolarité Les enfants ne se développent pas tous de la même manière ou au même rythme et il peut y avoir une grande hétérogénéité dans la maturité cérébrale des enfants d’une même classe. Je vous rappelle que le cortex préfrontal (qui dans notre cerveau est, entre autres, le siège de l’analyse, de la logique, de la déduction nécessaires aux mathématiques) n’arrive à maturité complète qu’à l’âge de 25 ans ! Pour certains enfants, le développement est plus rapide ou se fait plus tôt, donc quand on leur propose des mathématiques dans leur scolarité, cela ne pose aucun problème. Pour d’autres enfants, ce développement est plus lent et intervient plus tardivement et l’initiation aux mathématiques va être plus compliquée car elle arrive trop tôt. 2 – Le manque d’intérêt Nous avons tous des goûts ou des appétences pour certaines choses. Chez l’enfant, certaines de nos formes d’intelligences se développent plus vite non pas parce qu’il n’est pas capable de développer les autres mais parce qu’il va trouver de l’intérêt à développer celles-là en particulier. La motivation de l’enfant fera qu’il développera plus de capacités en mathématiques ou en littérature, en dessin, en sport, etc. En revanche, s’il y a de la souffrance, très vite, l’enfant va mettre de côté cette forme d’intelligence et ne plus la développer Conseils pour aider les enfants à retrouver le goût des maths Pour réconcilier votre enfant avec les mathématiques vous pouvez : Tout d’abord l’aider à prendre conscience de son investissement réel dans cette matière (apprend-il réellement ses leçons, quelle est sa participation en cours …). Comme dans les autres matières, sans investissement de la part de l’enfant, il est illusoire d’attendre des progrès. Ensuite le rassurer en acceptant les erreurs et en l’aidant à se poser les bonnes questions. Transformer le « Je suis nul » par « Je n’y arrive pas encore ». 
par Collenot Odile 08 août, 2023
En ce début d’année scolaire, on peut se demander si l’école, le collège, le lycée sont bien le lieu de prédilection des apprentissages ? Et comment donner envie d’apprendre à nos enfants ? Est-ce seulement une question de motivation ? Et si la réussite des jeunes dépendait des stratégies qu’ils mettent eux-mêmes en place ? Et comment les aider à en changer quand cela ne fonctionne pas ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans l’article suivant Qu’est-ce qu’apprendre ? Apprendre, c’est prendre avec soi. Le sujet de l’apprentissage, sa vitesse, sa mémorisation, son utilisation, tout cela est variable d’un individu à un autre. Prenons la lecture. De nombreuses méthodes existent et donnent des résultats différents en fonction de l’enfant et de son objectif d’apprentissage. On n’apprend pas à lire de la même façon quand on le fait avec l’envie de se servir de la lecture dans ses loisirs (lire moi-même mes livres, pouvoir raconter des histoires, devenir écrivain…) ou quand on le fait par nécessité ou injonction sociale (il faut apprendre à lire, j’en aurai besoin pour comprendre les consignes, etc). Certains apprentissages sont dits naturels, comme la marche, la parole, la propreté. D’autres se font par choix, pour nourrir une passion ou un objectif. L’envie de grandir, la « soif d’apprendre », accompagnent spontanément l’enfant ou l’ado pour peu que le plaisir-récompense soit au rendez-vous. Développer le plaisir d’apprendre Pour avoir envie d’apprendre, l’enfant doit développer sa curiosité, son autonomie, la connaissance de ses ressources propres et sa confiance en lui. Une des méthodes les plus efficaces est de : · Valoriser , dans un premier temps, ce qu’il fait bien et avec plaisir tout en l’incitant à comprendre comment il s’y prend, ce qu’il pourrait améliorer… · Pour l’amener ensuite à se questionner sur des sujets suscitant moins son intérêt. Il m’est arrivé de demander à un collégien qui n’aimait pas l’histoire « si tu avais 15 de moyenne en histoire, commencerais-tu à aimer cette matière et quel serait ton personnage historique préféré ?» Lors de notre rencontre suivante, il m’a annoncé avoir appris son cours d’histoire en y prenant du plaisir, il avait particulièrement aimé les anecdotes sur la vie de de Philippe le Bel ! 
par Collenot Odile 03 juil., 2023
Ça y est, le moment tant attendu des vacances est arrivé. Tu vas pouvoir relâcher toute la pression que tu as accumulée ces derniers mois. Soleil, plage, piscine, etc. Mais c’est peut-être aussi l’occasion te préparer tranquillement mais efficacement pour les prochaines échéances. Je te conseille d’organiser tes vacances en trois temps. Phase 1 : le repos Tout d’abord tu as besoin de repos , tu es probablement en déficit de sommeil après cette année scolaire ! Prends le temps des vacances pour recharger tes batteries. Et pour cela, le plus efficace est de te coucher tôt, de préférence dès que tu es fatigué et de te lever toujours à la même heure et si possible pas trop tard. Il est également important que tu te laisses plusieurs jours pendant lesquels tu ne touches pas à tes cours et tu profites à 100% de ton été. Cette coupure te permettre de te rendre compte que tu as oublié certains cours, que tu n’es plus très au fait sur d’autres ou alors que tu te souviens parfaitement de quelques-uns. Ce sera un bon indicateur pour le travail que tu devras éventuellement faire un peu plus tard. Tu peux également profiter de cette période de repos pour : Faire du sport et le plus souvent possible en plein air Cultiver tes passions (photo, codage, danse, dessin…) Essayer de nouvelles choses (créer un blog, prendre des cours de théâtre ou d’improvisation, théâtre, t’engager dans une action bénévole …) Être attentif aux métiers des gens qui t’entourent (tes proches ou les gens que tu rencontres pendant les vacances : un artisan, un animateur sportif, un guide. N’hésite pas à leur poser des questions sur les qualités nécessaires ou leurs conditions de travail. Faire le point sur ce qui peut t’attirer ou, au contraire, ce qui te rebute dans chacun de ces métiers, est une excellente façon de te préparer à ton orientation. Je te propose de voir le questionnaire « Bien choisir son métier » https://www.mieuxenseigner.fr/boutique/index.php?route=product/product&product_id=83315 ou le guide « Deviens acteur de ton orientation » https://www.mieuxenseigner.fr/boutique/index.php?route=product/product&product_id=101446 )
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