
Et si l’on se débarrassait de la peur de l’échec qui paralyse ? Si on changeait de regard ? Si on prenait du recul ? En fait, si nos échecs nous ouvraient d’autres perspectives ?
Le constat
Quelles sont les conséquences d’une mauvaise note ? D’un examen raté ? D’un redoublement ?
Ces échecs, qui n’épargnent aucun étudiant tout au long de son parcours de formation, finissent parfois par entamer la confiance en soi, l’estime de soi et par créer des freins qui se transforment en croyances limitantes (« Je suis nul.le » ; « Je ne sais pas faire » ; « Je ne suis pas capable de devenir… » ; « Je ne suis pas assez… » ; « Je suis trop… »…).
Ces croyances seront peut-être nourries par de nouveaux échecs qui viendront les renforcer et la boucle sera bouclée, les étudiants ne parvenant plus à donner le meilleur d’eux/elles-mêmes.
Voir l’article du blog « Comment se débarrasser des croyances limitantes qui bloquent les apprentissages ? »
Or, Michael Jordan disait « J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. ». Alors pourquoi ne pas voir en chaque échec la possibilité de recommencer pour faire mieux, pour aller encore plus loin ?
Pour cela il est nécessaire de réfléchir différemment, de changer le regard qu’on porte à sa propre situation.
Prendre du plaisir et donner du sens à ses actions
Recommencer une année, repasser un diplôme cela signifie se mettre dans les dispositions d’une vision à long terme pour tirer deux choses positives du premier échec, à savoir une future victoire et un apprentissage.
Il s’agit de reprogrammer sa manière de penser et d’aborder ce quotidien où l’immédiateté, la rentabilité gèrent même l’univers scolaire. En effet, sur le moment, l’échec pique notre égo, fait vaciller nos certitudes, mais, en nous poussant à rechercher le moyen d’éviter que cet échec se répète, il peut être formateur. Il sert à donner du sens à nos actions et à y trouver la motivation et le plaisir nécessaires pour se remettre en selle.
Et s’il n’existait pas de plus beau cadeau que l’échec ? En voilà une pensée aidante pour combattre ses croyances limitantes ! Elle crée un cercle vertueux, un champ de nouvelles expériences et de nouveaux apprentissages qui permettent, même en prenant des chemins de traverse, d’atteindre son objectif principal.
Le chemin est parfois long, il n’est pas toujours linéaire et emprunter les chemins de traverse participe permet de mieux se connaître, d’identifier les forces que l’on va pouvoir mobiliser pour rebondir.
Les questions à se poser
Évidemment, l’acceptation de son échec n’est pas une chose facile pour l’étudiant.
Un questionnement précis pourra l’aider à ajuster sa stratégie et faire de cette échec une opportunité
- Qu’est-ce qui m’a manqué pour réussir ?
- Quelles sont les différentes étapes pour y arriver ?
- Comment pourrais-je faire différemment ?
- Concrètement, quelles actions je vais mettre en place ?
- De quoi ais-je besoin pour y arriver ?
- Qui pourrait m’y aider ?
Une autre citation pour conclure, Nelson Mandela disait : « Ne me jugez pas sur mes succès, jugez-moi sur le nombre de fois où je suis tombé et où je me suis relevé à nouveau. »
Et vous, quel a été votre plus bel échec ?

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